Le film raconte les tribulations d’un documentariste passionné de nature : pour aider un vénérable botaniste (Francis Hallé) dans son combat pour sauvegarder les dernières forêts tropicales, il décide de faire un film de cinéma. Il part du constat que le genre documentaire écologique sont souvent regardés par des gens déjà convaincus, et qu’un film de cinéma permet de polliniser un message plus largement.
Pour faire avancer son projet, on le voit tracer son chemin avec malice, obstination, et découvrir avec candeur les arcanes du septième art. Il ne lâche jamais. En parallèle des tournages documentaires auxquels on assiste, dans les forêts d’Amazonie, du Gabon, de Papouasie Nouvelle Guinée, où il se nourrit de son sujet, repère de beaux décors, partage un temps précieux avec Francis Hallé….il se forme pour ce qui doit être son premier film de fiction. On le suit dans toutes les étapes de la création pour aboutir à un scénario fini, qu’il écrit avec un ami réalisateur (Guillaume Maidatchevsky). Leur scénario « The Botanist » est un thriller écologique. Un genre appelé à se développer. Perfectionniste et jusqu’au-boutiste le documentariste suit les cours Florent à Paris, et d’autres stages d’acting en Belgique, pour mieux comprendre et appréhender le travail des comédiens. Une façon de se former à la direction d’acteurs.
Le Q.G. où il mûrit son projet est un petit bungalow, une tanière de scénariste au décor insolite, situé en limite de la forêt de Brocéliande ; mais sa quête le mène à Los Angeles, Berlin, Cannes, Paris… jusque dans les bureaux de Claude Lelouch, Juliette Binoche, Jérôme Salle, Jacques Perrin, et bien d’autres.
« Poumon vert et tapis rouge » raconte ce cheminement, cette obsession, et livre une leçon universelle sur le fait de ne jamais rien lâcher. De s’accrocher à son rêve, son combat. Cette aventure se vit comme un thriller à suspens… avec un enjeu essentiel : son film pour participer à sauvegarder les forêts tropicales va t-il un jour exister ?